Préservation du patrimoine du mont Royal
Dès 1675 avec l’établissement de la mission de la Montagne des Sulpiciens, le mont Royal est devenu un lieu de prédilection pour l’établissement de grands ensembles institutionnels. Des communautés religieuses, des hôpitaux, des grandes écoles et des universités y ont élu domicile, occupant un rôle fondamental dans le développement de Montréal. Ces lieux, à vocation publique ou communautaire pour la plupart, définissent le mont Royal et font partie intégrante de la trame identitaire montréalaise.Aujourd’hui, bon nombre de ces établissements sont en profonde mutation; les espaces qu’ils occupaient sur le mont Royal ne répondant plus à leurs besoins. Ainsi, l’avenir de plusieurs propriétés formant la couronne institutionnelle du mont Royal est en redéfinition et amène plusieurs réflexions.
L’abandon de ces vastes ensembles soulève des questions majeures relativement à l’avenir de la montagne et nécessite l’adoption de mesures de planification exceptionnelles. Comment leur requalification peut-elle contribuer au maintien de l’intégrité du patrimoine naturel, culturel et paysager du mont Royal tout en contribuant au développement de la ville? Voilà le défi.
La conjoncture offre une occasion rare de repenser l’avenir de ces sites et bâtiments. Les amis de la montagne prônent les visées suivantes pour leur requalification :
- préserver et mettre en valeur le patrimoine culturel, naturel et paysager des lieux;
- améliorer la qualité architecturale, paysagère et fonctionnelle des interfaces entre la ville et la montagne;
- agrandir le parc du Mont-Royal en y annexant des terrains adjacents lorsque l’occasion s’y prête et exploiter leur plein potentiel de verdissement;
- renforcer la valeur paysagère, écologique et fonctionnelle des terrains requalifiés;
- maintenir, développer et améliorer l’accès public à la montagne;
- maintenir l’accès public aux terrains et, lorsque possible, aux bâtiments;
- privilégier les projets ayant une vocation ayant des bénéfices pour la collectivité et qui préservent le caractère public des sites.