Lieu: Maison Smith, 1260, ch. Remembrance, Montréal (Québec) H3H 1A2
Date: 26 octobre 2024
Niveau: Pour tous
Heure: De 13h à 14h (Période de discussion par la suite)
Durée: 1h
Tarifs: 10$ (plus taxes)
Pour cette première rencontre dans le cadre de nos conférences savantes, nous aurons l'immense honneur de recevoir Jacques Brisson (PhD Écologie, Université de Californie / Davis), professeur d'écologie végétale à l'Université de Montréal depuis 2002.
Ses recherches portent sur les plantes envahissantes, la restauration des écosystèmes et le rôle épurateur des végétaux en milieu humide. Il compte plus d’une centaine d’articles scientifiques à son actif et il est fréquemment invité comme conférencier dans des universités canadiennes ou étrangères, ou comme conférencier principal dans des conférences internationales. Il est aussi très actif dans son milieu. Par exemple, il est le fondateur de la Société québécoise de phytotechnologie, un organisme faisant la promotion, depuis 2008, de l’utilisation des phytotechnologies pour solutionner des problèmes environnementaux. Aussi, de 2010 et 2015, il a siégé comme membre (vice-président à partir de 2012) du Conseil du patrimoine de Montréal, qui agit à titre d’instance consultative de la Ville de Montréal en matière de patrimoine naturel, architectural et historique. Éducateur très motivé, il recevait en 2012 le Prix d'excellence en enseignement de l'Université de Montréal. Il est également très impliqué dans l'éducation et la sensibilisation aux causes environnementales auprès du public. Il est un auteur prolifique d’articles dans des revues scientifiques populaires et son expertise en matière d'environnement est régulièrement sollicitée pour des interviews dans les journaux, à la radio ou à la télévision.
Sa conférence, intitutlée: «Les plantes envahissantes: combattre ou tolérer ?», explorera l'impact destructeur des espèces végétales envahissantes à travers deux cas emblématiques : l'érable de Norvège, qui altère la biodiversité des forêts urbaines comme celle du mont Royal, et le roseau commun, qui étouffe les milieux humides. Nous verrons qu’il est parfois primordial de mettre tous les efforts nécessaires pour les contrôler mais que dans certains cas, il est préférable de tolérer leur présence. Peuvent-elles mêmes parfois nous rendre de précieux services écologiques ?
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